Ce matin je me suis réveillée au son d’une excellente information : “deux otages ont été secourus par l’armée, ils se trouvent déjà à l’hôpital Tal Hashomer et ils sont en bonne santé”. J’étais euphorique, enfin une vraie bonne nouvelle! On en voudrait d’aussi bonne tous les jours, on en a besoin pour garder le moral. J’étais donc convaincue que le post que j’allais écrire aujourd’hui allait être le plus heureux de tous les posts que j’ai écrit jusque là.
Une belle journée qui s’annonçait. Ma fille qui fait une pause dans cette guerre et qui part se reposer un peu vers Eilat et mon frère qui finit dans deux jours. Un retour à la vie civile à une date symbolique le 14 février, le jour de la Saint Valentin et le lendemain de l’anniversaire de sa mère.
Tout, n’est pas encore au mieux, dans le meilleur des mondes, mais on essaie d’y croire jusqu’à 13h23 où, en un coup de fil, la meilleure des journées se transforme en la plus stressante qu’il soit. Mon frère m’appelle pour me prévenir qu’il a été transporté d’urgence à l’hôpital de Tal Hashomer, le même hôpital où se trouvent aussi les otages. Il me rassure et me dit qu’il va bien. Nous nous y rendons immédiatement et effectivement il va bien. Je ne donnerai pas plus de détails pour ce soir. Cela attendra demain quand il sera de retour chez lui.
Ce que je peux néanmoins dire; c’est que finalement il sortira juste à temps pour l’anniversaire de sa maman et qu’elle aura droit au plus beau des cadeaux qu’il soit, la vie de son fils miraculeusement épargné. Et que mon post d’aujourd’hui, malgré un stress intense et beaucoup d”incertitude se finit quand même par une très bonne nouvelle, mon frère va bien.
——————– ——————— ——————— ————–
This morning I woke up to the sound of an excellent information: “two hostages were rescued by the army, they are already at Tal Hashomer hospital and they are in good health”. I was euphoric, finally some real good news! We would like something this good every day, we need it to keep our spirits up. So I was convinced that the post I was going to write today was going to be the happiest of all the posts I’ve written so far.
A beautiful day ahead. My daughter who is taking a break from this war and who is leaving to rest a little near Eilat and my brother who is finishing in two days, a return to civilian life on a symbolic date February 14th, Valentine’s Day, the day after his mother’s birthday.
Everything is not yet at its best, in the best of all possible worlds, but we try to believe it until 1:23 p.m. when, in one phone call, the best day turns into the most stressful ever . My brother calls me to let me know that he has been taken to the ER of Tal Hashomer hospital, (the same hospital where the hostages have been taken). He reassures me, he says he is fine. We all go there immediately and indeed he is fine. I won’t give any more details this evening. I will wait until tomorrow when he gets home.
What I can nevertheless say; is that finally he will be released just in time for his mother’s birthday and that she will be entitled to the greatest gift of all, the life of her son miraculously spared. And that my post today, despite intense stress and a lot of uncertainty, still ends with very good news, my brother is doing well.