A chaque fois que les négociations pour un cessez le feu et la libération des otages reprennent, on a l’impression que ce sont les négociations de la dernière chance. Cette fois ce sentiment est encore plus exacerbé du fait de la menace iranienne qui plane et qui semble maintenant conditionnée aux résultats de ces mêmes négociations en vu d’un accord avec le Hamas.
Un Hamas qui n’est pas présent alors comment est-il possible de négocier avec un absent. On peut légitimement se poser la question et voici la réponse. Les parties en présence, sachant plus ou moins ce que le Hamas recherche (et est susceptible d’accepter), poussent Israël dans cette direction. Le Qatar, l’Égypte et les USA recherche une entente de principe; les bases sur lesquelles un futur accord serait envisageable.
Le Hamas n’est pas physiquement présent autour de la table de négociations mais de nombreux représentants de ce mouvement terroriste vivent à Doha et le Qatar se charge de les tenir au courant des avancées. Si un accord de base est obtenu avec Israël, il sera transmis au Hamas pour approbation. Et le Hamas rejoindra alors la table des négociations.
Sont présents à Doha au Qatar autour de la table de négociations, le représentant du gouvernement égyptien, le chef du gouvernement Qatari, le conseiller spécial de Netanyahu, le chef de la CIA, le chef du Mossad et le chef du Shabak (service de renseignements intérieur d’Israël). Ce sont des discussions non stop qui ne peuvent s’arrêter que de deux façons. Cela passe ou cela casse. Il n’y aura pas d’entres deux.
ENGLISH
Every time negotiations for a ceasefire and the release of hostages resume, one has the impression that these are the last chance negotiations. This time this feeling is even more exacerbated by the Iranian threat that looms and which now seems conditioned by the results of these same negotiations which should lead to an agreement with Hamas.
A Hamas that is not present, so how is it possible to negotiate with an absent one? One can legitimately ask the question and here is the answer. The parties present, knowing more or less what Hamas is looking for (and is likely to accept), are pushing Israel in this direction. Qatar, Egypt and the USA are looking for an agreement in principle; the bases on which a future agreement would be possible.
Hamas is not physically present around the negotiating table but many representatives of this terrorist movement live in Doha and Qatar is responsible for keeping them informed of the progress. If a basic agreement is reached with Israel, it will be transmitted to Hamas for approval. And Hamas will then join the negotiating table.
Present in Doha Qatar, around the negotiating table are: the representative of the Egyptian government, the head of the Qatari government, Netanyahu’s special advisor, the head of the CIA, the head of the Mossad and the head of Shabak (Israel’s internal intelligence service). These are non-stop discussions that can only end in two ways. It’s either a make or break deal. There will be no in-between.