Je sens la société israélienne se deviser à nouveau ce qui, je vous avouerai, n’est pas une très bonne nouvelle. L’armée obtient de très bons résultats sur le terrain mais il reste encore tellement de travail à faire pour éliminer jusqu’à la dernière roquette et jusqu’au dernier terroriste isolé que cela équivaut à rechercher une aiguille dans une botte de foin. Les troupes de l’unité Golani sont sorties de Gaza hier et aujourd’hui de très nombreuses roquettes ont de nouveau étaient tirées de la région même que les soldats avaient quittée la veille. Alors forcément en Israël, la population s’interroge.


Les deux sujets essentiels de discorde, tournent autour de ces deux questions, quels sont les véritables objectifs de guerre? et quelle est la solution politique et administrative recherchée pour Gaza? une fois que la guerre sera achevée. Personne n’a de réponses précises et les commentateurs, aussi bien politiques que militaires ne cessent d’en débattre et de se quereller. D’un point de vue militaire, tout est possible mais le problème est comment atteindre les objectifs fixés en faisant le moins de victimes possibles, que ce soit des victimes civiles palestiniennes ou des otages. Cet élément est un frein colossal au déroulement des opérations militaire.

Enfin quel est l’objectif de guerre? outre l’anéantissement de leur arsenal militaire, faut-il tuer Sinwar? ou lui proposer de quitter Gaza contre les otages? Ils sont sa meilleure arme et l’on voit avec quel cynisme, ils les utilisent et les utilisera jusqu’au dernier d’entres eux. La dernière vidéo diffusée par le Hamas montrant les cadavres de deux otages du kibboutz Béeri, est un crève coeur pour la famille, leurs proches, mais aussi pour tout un pays qui ne se remet pas du traumatise subit le 7 octobre.

Les otages sont une plaie ouverte au coeur de la société israélienne, une plaie qui saigne, qui fait mal et qui ne refermera pas tant qu’ils ne seront pas ramenés en Israël. Et même une fois rentrés, la cicatrisation prendra encore un temps fou. Personnellement je pense que certains d’entres eux ne sont déjà plus à Gaza. Le Hamas a dû les faire passer en Egypte clandestinement par les tunnels ou bien au grand jour au poste frontière de Rafa sous de fausses identités et déguisés en arabe.

Car Tzahal malgré ses avancées dans Gaza n’a pas repris la main sur le corridor de Philadelphia, cette étroite bande de terre qui longe sur une dizaine de kilomètres la frontière entre Gaza et l’Égypte et qui servait de zone tampon. Depuis 2005, date à laquelle l’armée israélienne s’est retirée de ce corridor; les palestiniens et les égyptiens en ont pris le contrôle et de très nombreux tunnels de contrebande ont été construis sous celui-ci, des tunnels qui ont très bien pu servir à transférer les otages. Et aujourd’hui le plus célèbre d’entres eux, le petit Kfir Bibas fête ses un an. Quelle honte pour notre époque et pour le Monde dans lequel nous vivons.

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I feel Israeli society is rethinking itself which, I will admit, is not very good news. The army is doing very well on the ground, but there is still so much work to do to eliminate every last rocket and every last lone terrorist that it is like looking for a needle in a haystack. Troops from the Golani unit left Gaza yesterday and today scores of rockets were again fired from the same area that the soldiers had left the day before. So obviously in Israel, the population is asking questions.

The two essential subjects of discord revolve around these two questions, what are the real objectives of war? and what is the political and administrative solution sought for Gaza? once the war is over. No one has precise answers and commentators, both political and military, continue to debate and quarrel. From a military point of view, everything is possible but the problem is how to achieve the objectives set with as few casualties as possible, whether Palestinian civilian victims or hostages. This element is a colossal obstacle to any fast progress of military operations.

Finally, what is the war objective? besides annihilating the Hamas military arsenal, should Sinwar be killed? or offer to leave Gaza in exchange for the hostages? They are their best weapon and we witness with what cynicism they use them and will use them until the last of them. The latest video released by Hamas showing the corpses of two hostages from Kibbutz Béeri is heartbreaking for the family, their loved ones, but also for an entire country which has not recovered from the trauma suffered on October 7.

The hostages are an open wound in the heart of Israeli society, a wound that bleeds, that hurts and that will not heal until they are all brought back to Israel. And even once they return, healing will still take a long time. Personally I think that some of them are no longer in Gaza. Hamas had to smuggle them into Egypt through tunnels or in broad daylight at the Rafa border post under false identities and disguised as Arabs.

Tzahal, despite its advances in Gaza, has not regained control of the Philadelphia corridor, this narrow strip of land which runs for around ten kilometers along the border between Gaza and Egypt and which served as a buffer zone. Since 2005, when the Israeli army withdrew from this corridor; the Palestinians and Egyptians took control of it and numerous smuggling tunnels were built under it, tunnels which could very well have been used to transfer hostages. And today the most famous of all the hostages, little Kfir Bibas is turning one year old. What a shame for our time and for the World we live in.

One Reply to “16 Jan/Jan 16, 2024”

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