La vidéo du jeune Herch aura eu entres autres le mérite de relancer officiellement les négociations pour la libération des otages. J’ai la naiveté de croire que celles- ci n’ont jamais cessées mais qu’elles étaient tout simplement tenues secrètes comme elles auraient dû l’être. Rendre systématiquement tout public est une erreur.

Le cabinet de sécurité devait se tenir ce soir pour présenter une nouvelle offre. Les détails font peur, 20 otages seulement contre un arrêt des combats pour une durée indéterminée et le retour des gazaouis vers le Nord de Gaza, plus d’autres mesures dont on ne peut pas encore parler.

Le retour des gazaouis vers le Nord, si c’est bien géré pourrait jouer en faveur d’Israël. Cela aiderait à désengorger Rafah et aiderait à accélérer une opération militaire dans cette grande ville frontalière avec l’Egypte. Car la menace de rentrer dans Rafah est bien le seul levier qu’il reste face au Hamas. Ils ont déjà tout obtenu sans libérer personne.

L’aide humanitaire et les barrils d’essence étaient le levier dans les premières négociations qui ont amené la libération des femmes et des enfants. Depuis cette dernière libération, sous la pression internationale, les différentes aides n’ont fait qu’augmenter sans qu’aucune concession soit obtenue du Hamas.

Je ne donne pas de leçons mais je me dis que l’on aurait dû avoir une approche totalement inverse. Exiger et menacer. Sans Négocier. Leur envoyer un ultimatum: “Si les otages ne sont pas rendus à telle date voila ce qu’il s’abattra sur vous”. Comme les 10 plaies qui se sont abattues sur l’Egypte après que le pharaon est refusé de sortir les hébreux d’Egypte.

Dans un monde normal, l’ONU aurait dû demander la libération inconditionnelle de tous les otages. Et bloquez toute aide à Gaza. Bloquer toute négociation pour la création d’un futur État palestinien, jusqu’à ce que ces derniers soient libérés. Le message à transmettre aurait dû être très clair. Le terrorisme ne sera pas récompensé.

ENGLISH

The video of young Herch had, among other things, the merit of officially relaunching negotiations for the release of the hostages. I am naive enough to believe that these never stopped but that they were simply kept secret as they should have been. Systematically making everything public is a mistake.

The security cabinet was to meet this evening to present a new offer. The details are frightening, only 20 hostages against an end to the fighting for an indefinite period and the return of the Gazans to the North of Gaza, plus other measures which we cannot yet talk about.

The return of Gazans to the North, if well managed, could work in our favor of Israel. This would help relieve congestion in Rafah and help accelerate a military operation in this major border city with Egypt. Because the threat of entering Rafah is the only leverage left against Hamas. They have already obtained everything without freeing anyone.

Humanitarian aid and barrels of gasoline were the leverage in the first negotiations that led to the release of women and children. Since this last liberation, under international pressure, the various amounts of aid have only increased without any concessions being obtained from Hamas.

I don’t give any lessons but I tell myself that we should have had a completely opposite approach. Claim and threaten. Without Negotiating. Send them an ultimatum: “If the hostages are not returned by a certain date, this is what will happen to you.” Like the 10 plagues that fell on Egypt after the pharaoh refused to take the Hebrews out of Egypt.

In a normal world the UN should have demanded the unconditional release of all the hostages. And block all aid to Gaza. Block any negotiations for the creation of a future Palestinian state. The message to be conveyed should have been very clear. Terrorism will not be rewarded.