On fait face à de nombreux dilemmes, comment se défendre sans provoquer d’escalade, comment se défendre tout en conservant le soutien des Etats-unis. Il faudrait que l’on soit fort, mais pas trop fort; pour ne pas hurter les sensibilités; ne pas humilier le monde arabe, c’est une erreur majeure. Etre fort militairement ne suffit pas, on doit aussi s’adapter à la psychologie de nos ennemis ce que l’occident ne nous laisse pas toujours faire.
Depuis le 7 oct on entend un discours très puissant et fort du gouvernement israélien menaçant Nasrallah de terribles représailles mais ces menaces ne sont pas mises à exécution. C’est un mauvais message à envoyer à nos ennemis. Il y a une expression en hébreu qui résume parfaitement la situation: “Un chien qui aboie ne peut pas mordre”. Et bien face au Hezbollah il faut arrêter d’aboyer et commencer à mordre.
On peut bien entendu se lamenter et se demander comment nous avons pu en arriver là? Pourquoi avec tous les renseignements à notre disposition, n’avons nous pas fait d’attaques préventives , ni interpellé la communauté internationale, (qui n’aurait sûrement rien fait certes) mais qui aurait compris que leur inaction nous obligera à agir. Mais se lamenter n’est pas suffisant, il faut réagir.
Le message doit être clair; toute violation de la souveraineté territoriale d’Israël dans l’intention de commettre des victimes doit être puni de la manière la plus forte, même si l’attaque venant de l’extérieur n’a fait que des dégâts matériels. Il faut une tolérance Zero. La communauté internationale et les US en premier lieu, veulent préserver la paix régionale sur le dos d’Israël et bien c’est Non. On ne doit pas accepter d’être le dindon de la farce.
ENGLISH
We are facing many dilemmas, how to defend ourselves without provoking an escalation, how to defend ourselves while maintaining the support of the United States. We should be strong, but not too strong; so as not to hurt sensibilities; not to humiliate the Arab world, that is a major mistake. Being strong militarily is not enough, we must also adapt to the psychology of our enemies, which the West does not always let us do.
Since October 7, we have heard a very powerful and strong speech from the Israeli government threatening Nasrallah, but these threats are not carried out. It is a wrong message to send. There is an expression in Hebrew that perfectly sums up the situation: “A dog that barks cannot bite”. Well, when faced with Hezbollah, we must stop barking and start biting.
We can of course lament and wonder how we got to this point? Why, with all the information at our disposal, have we not made preventive attacks, nor called upon the international community (which would certainly have done nothing) but which would have understood that their inaction will force us to act.
But for Now on the message must be clear: any violation of Israel’s territorial sovereignty with the intention of causing victims must be punished in the strongest possible way, even if the attack from outside only caused material damage. There must be zero tolerance. The international community and the US in the first place, want to preserve regional peace on the back of Israel , we have to say no. Enough of being the fall guy.
Understood