J’ai appris hier une information hallucinante. L’une des otages d’un certain âge qui avait été libérée lors des premières négociations est professeur d’arabe à la retraite, elle a donc pu communiquer avec ses geôliers. Elle est très myope et raconte que ses ravisseurs lui ont jeté ses lunettes avant de rentrer dans Gaza. Elle leur a demandé pourquoi et ils lui ont répondu que c’était pour éviter la géolocalisation.

Ils pensaient que les lunettes étaient porteuses de puces pour pouvoir les retrouver, c’est la raison pour laquelle tous les otages ont été privés de leur lunettes. Ils lui ont ensuite demander si elle avait servi dans l’armée. Elle n’a pas menti et a répondu oui, ils lui ont alors demandé dans quel bras on lui avait mis la puce. Ils sont persuadé que l’armée en implante à tous les soldats. Elle les a regardait choquée,” c’est totalement faux! et vous avez vu l’âge que j’ai, les puces n’existaient même pas à mon époque”.

Ils ont exigé qu’elle soit auscultée pour essayer de déceler où se trouvait la puce. En plus d’être cruels et méchants ils sont tout simplement bêtes!!! Elle a demandé à ce que ce soit une femme qui le fasse, ils se sont énervés contre elle et lui ont dit qu’elle serait vendue au Hamas si elle ne coopérait pas. Elle a ensuite était amenée dans un appartement où le chef de famille lui a confessé recevoir un salaire de 70 shekels par jour pour la garder.

Elle a passé les 53 jours de détention dans une chambre d’enfant, sur un lit d’enfant, dans le noir. Sa plus grande inquiétude n’était pas pour sa propre survie mais pour celle de sa famille à Nir Oz car les terroriste ne cessaient de lui dire que Nir Oz n’existait plus. En plus de subir une violence et des sévices physiques, les otages subissent également une violence psychologique effroyable.

Ses enfants quant à eux ont survécu et la pensaient morte car de nombreuses tâches de sang avaient été retrouvées dans sa maison. Une autre information qu’elle nous apprend, une des otages âgées était gardée dans la maison d’un professeur d’école de l’Unraw qui comme il était professeur a eu la grande générosité de lui donner un cahier pour écrire.

La fin de son témoignage est glaçant. L’un de ses géôliers lui a demandé pourquoi elle a appris l’arabe, elle n’a pas eu froid aux yeux et lui a répondu “car je croyais en la paix, je pensais que l’on pouvait vivre en paix avec vous mais aujourd’hui j’ai compris que non”. Elle conclue tristement: “Ni paix, ni cohabitation après ce que j’ai vu et ce que j’ai vécu, je n’y crois plus”.” L’un des terroristes en me libérant m’a dit en arabe à l’année prochaine. Avant le 7 oct j’avais de l’empathie pour eux, aujourd’hui c’est fini.”

ENGLISH

I learned some terrible information yesterday. One of the older hostages who was released during the initial negotiations is a retired Arabic teacher, so she was able to communicate with her captors. She is very nearsighted and says that her captors threw her glasses before entering Gaza. She asked them why and they told her it was to avoid geolocation.

They thought the glasses had chips on them so they could find them, which is why all the hostages were deprived of their glasses. They then asked her if she had served in the army. She didn’t lie and said yes, then they asked her in which arm they put the chip. They are convinced that the army implements them in all soldiers. She looked at them shocked, “that’s totally false! and you saw how old I am, this didn’t even exist in my time.”

They demanded that she be examined to try to detect where the chip was. In addition to being cruel and mean, they are simply stupid!!! She asked for a woman to do it, and they got angry with her and told her she would be sold to Hamas if she didn’t cooperate. She was then taken to an apartment where the head of the family confessed to receiving a salary of 70 shekels per day to look after her.

She spent the 53 days of detention in a kid’s room, on a toddler bed in the dark. Her greatest worry was not for her own survival but for that of her family in Nir Oz because the terrorists kept telling her that Nir Oz no longer existed. In addition to suffering physical violence and abuse, the hostages also suffer appalling psychological violence.

Her children survived and thought she was dead because numerous bloodstains were found in her house. Another piece of information she tells us is that one of the elderly hostages was kept in the house of an Unraw school teacher who, as he was a teacher, had the great generosity of giving her a notebook to write in.

The end of his testimony is chilling. One of her jailers asked her why she learned Arabic, she was not afraid and replied “because I believed in peace, I thought that we could live in peace with you but today I understood that we can’t” She concludes sadly: “Neither peace, nor cohabitation after what I have seen and what I have experienced, I no longer believe in it.” One of the terrorists when freeing me told me in Arabic see you next year. Before October 7 I had empathy for the people from Gaza, today it’s over.”