Le porte parole de l’armée, hier soir, a donné des détails sur la mort et les conditions de détention des 6 otages, Hersh, Eden, Uri, Almog, Carmel et Sacha. Les otages ont été tués la nuit de jeudi à vendredi avant que l’armée ne s’approche des tunnels, deux jours avant exactement. D’après les constatations médico légales, il semblerait que certains des otages se soient révoltés et auraient combattu leurs ravisseurs. Des vidéos du tunnel ont été diffusées par l’armée avec l’accord des familles. On y voit les traces de sang au sol et certains effets et objets laissés par les terroristes.
La partie du tunnel dans laquelle les otages étaient retenus était si étroite et petite qu’un homme de taille normale n’aurait pas pu se tenir debout et que seulement deux personnes à la fois auraient pu s’allonger au sol pour dormir. Les otages étaient détenus dans ce qu’ils appellent un “tunnel de passage” un tunnel qui connecte d’autres tunnels ou d’autres espaces souterrains plus grands. Il n’y avait pas d’arrivée d’air, la respiration était très difficile et il n’y avait bien entendu, ni toilettes ni douche.
S’ils se sont lavés, c’est uniquement avec des bouteilles d’eau qui leur servaient à boire et qu’ils utilisaient aussi pour uriner une fois qu’elles étaient vides. Ils étaient tous sous alimentés, Eden ne pesait que 36 Kg quand elle a été tuée. Au sol ont été retrouvés, quelques emballages de barres protéinés, une petite lampe de poche, un générateur qui ne marchait plus, un jeu d’échec, des crayons, du papier, des habits de femme, une brosse à cheveux, un saut avec des excréments et des bouteilles en plastique remplies d’urine. Tous les objets retrouvés ont été récupérés et seront transmis aux familles. Voila dans quelles conditions étaient détenus les otages.
Et si tout cela n’était pas suffisant pour les humilier et les faire souffrir d’avantage, ils ont été exécutés méthodiquement les uns après les autres, laissant à chacun le soin d’être témoin de la mort de l’autre. Une exécution sous le signe du défoulement et de la vengeance, tous les corps étaient criblés de balles. La maman d’Eden racontera qu’elle a demandé à voir le corps de sa fille, elle voulait l’embrasser une dernière fois après 11 mois; Eden avait la moitié du visage arraché, les braves combattants de la cause palestinienne lui ont tiré a bout portant une balle dans la tête.
Pour avoir survécu dans de telles conditions on peut imaginer que les otages n’ont jamais perdu espoir de revoir un jour la lumière du jour. Ils tenaient à la vie et ils étaient certains qu’ils retrouveraient un jour la liberté. Ils étaient aussi convaincus que si le Hamas avait eu l’intention des les tuer, cela aurait déjà été fait. Cependant les constations sur leur dépouilles montrent des signes de lutte, comprenant qu’ils allaient être éliminés, ils se seraient révoltés. Ils n’avaient plus rien à perdre puisqu’on allait leur enlever le bien le plus précieux qu’il leur restait encore, la vie.
ENGLISH
The army spokesman last night gave details of the death and the conditions of detention of the 6 hostages, Hersh, Eden, Uri, Almog, Carmel and Sacha. The hostages were killed on the night of Thursday to Friday before the army approached the tunnels, exactly two days before. According to the forensic findings, it seems that some of the hostages revolted and fought their captors. Videos of the tunnel were released by the army with the consent of the families. They show traces of blood on the ground and some effects and objects left by the terrorists.
The part of the tunnel in which the hostages were held was so narrow and small that a man of normal size could not have stood up and only two people at a time could have lain down on the ground to sleep. The hostages were held in what they call a “passage tunnel” a tunnel that connects other tunnels or larger underground spaces. There was no air supply, breathing was very difficult and of course there were no toilets or showers.
If they washed themselves, it was only with water bottles that they used to drink and that they also used to urinate once they were empty. They were all undernourished, Eden weighed only 36 kg when she was killed. On the ground were found, some protein bar wrappers, a small flashlight, a generator that no longer worked, a chess set, pencils, paper, women’s clothes, a hairbrush, a jump with excrement and plastic bottles filled with urine. All the objects found were recovered and will be passed on to the families. These are the conditions in which the hostages were held.
And if all this was not enough to humiliate them and make them suffer more, they were methodically executed one after the other, leaving each one to witness the death of the other. An execution under the sign of letting off steam and revenge, all the bodies were riddled with bullets. Eden’s mother will say that she asked to see her daughter’s body, she wanted to kiss her one last time after 11 months; Eden had half of her face torn off, the brave fighters for the Palestinian cause shot her point blank in the head.
To have survived in such conditions, one can imagine that the hostages never lost hope of seeing the light one day. They held on to their lives and were certain that they would one day find freedom. They were also convinced that if Hamas had intended to kill them, it would have already been done. However, the findings on their remains show signs of struggle, understanding that they were going to be eliminated, they would have revolted. They had nothing more to lose since they were about to take from them the most precious thing they still had left, life.