LA JOURNEE INTERNATIONALE DE L’ENFANT OUI, SAUF SI ILS SONT ISRAÉLIENS.
Voila, en vrac… les nouvelles qui m’ont marquées aujourd’hui.
Deux terroristes du Hamas qui ont participé aux massacres du 7 octobre ont été retrouvés dans un village bédouin du Sud d’Israël. Ils ont passé plus d’un mois en toute liberté.
Une confirmation que ce sont bien les Houthis du Yemen qui ont par la force hier, le contrôle d’un paquebot de marchandises le galaxy leader, qu’ils pensaient être sous contrôle israélien .
Le Hezbollah qui continue à tirer des roquettes du sud Liban dont une a atterri sur une base de l’armée, heureusement qu’il n’y a pas eu de victimes sinon l’escalade ce serait accélérée de manière très significative.
Et quoi dire de plus aujourd’hui, sur les négociations concernant les otages; hier on parlait d’un cessez le feu dont je n’avais pas voulu parler car “on” dit que… “on” parle de…, il n’y a qu’une chose qui est certaine, c’est que “on” ne sait rien. Il y a ceux qui parlent, ceux qui décident et ceux qui savent en l’occurence, Nitzan Alon General à la retraite et Dany barnea chef du Mossad, ils sont les seuls négociateurs du côté israélien et ils ne diront rien jusqu’à ce que ce soit officiel. Il faut bien se rendre compte de la torture que vivent les famille des otages en entendant dans la presse des annonces sur les négociations en cours. C’est une guerre psychologique que le Hamas est en train de nous mener sachant que l’on est tous émotionnellement sur des montagnes russes, (version moyen-orient).
La position d’Israël est claire, tous les enfants qui sont au nombre de 40 et toutes les mamans qui sont au nombre de 13 doivent être libérés, seulement voila, le Hamas ne sait même pas où sont tous les otages étant donné que d’autres groupes comme le djihad islamique ainsi que de simples civils ont participé à la rafle. Pour pouvoir négocier il faut au minium une base. D’après les renseignement israéliens, le Hamas n’a pas localisé tous les otages et n’en a même pas une liste complète. Les négociations sont forcement très compliquées et c’est ce qui explique qu’elles prennent du temps. Mais combien de temps les otages pourront-ils encore tenir?
Et comme aujourd’hui c’est la journée internationale de l’enfant, je voulais vous décrire ce que certains des enfants d’Israël vivent en ce moment .
La région où je réside, est composée de villages agricoles, Moshavim et de Kibboutzim. Les enfants de ces différents villages vont tous dans la même l’école, le département ou la région, se charge du service de transport scolaire. L’un de nos kibboutz, celui où se trouve le collège et le lycée, accueille les rescapés du kibboutz Kfar Aza.
Beaucoup d’entres nous au Moshav, dont certains de mes voisins, ce sont énormément mobilisés pour leur venir en aide, en se chargeant de collecter tout ceux dont ils pourraient avoir besoin. Lorsque l’école a repris, (quelques jours par semaine seulement), j’ai demandé à ma fille si elle avait dans sa classe des enfants de Kfar Aza, elle m’a dit que non. Depuis, je lui demande régulièrement, en particulier depuis qu’elle a classe tous les jours et sa réponse est la même: “non maman, il n’y a aucun enfant de Kfar Aza dans toute l’école”. J’étais assez surprise, je pensais que cela les aiderait de reprendre une certaine routine, alors stupidement, je me suis dit que c’était sûrement du à un problème administratif, une lenteur du système pour organiser leur intégration dans l’école.
Puis les mamans de Kfar Aza ont été interviewées à la télé et le journaliste leur a posé l’exacte même question que je me posais moi même: ” Comment se fait-il que vos enfants ne soient pas encore retournés à l’école plus d’un mois après ? Avez vous besoin d’aide? Y a-t- il des problèmes d’organisation avec le ministère de l’éducation? Et la réponse des mamans a été cinglante de vérité: “Quoi? Vous pensez que nos enfants peuvent tout simplement retourner à l’école comme si la vie était redevenue normale ? La vie n’a rien de normale pour nos enfants; ils ont été plongés dans un cauchemar ce 7 octobre dont ils ne sont pas encore complètement sortis; ils ont été chassés de leur maison pieds nus et en pyjama; ils ont laissé derrière eux des proches, qu’ils ont vu morts, abattus de sang froid, égorgés ou brûlés vifs, des amis kidnappés.” “Nos enfants ont laissé derrière eux leur vie “normale” et il n’y a plus rien de normal dans ce qu’ils vivent aujourd’hui”.
” Nos enfants ont peur de se séparer du seul parent qu’il leur reste, ils ont peur de s’éloigner de nous ne serait ce qu’une demie heure”. “Est ce que vous vous rendez compte qu’ils ont peur de quitter ne serait-ce que le lobby de l’hôtel dans lequel on est hébergé depuis un mois!! et vous me demandez pourquoi on n’envoie pas nos enfants à l’école?? J’espère avoir répondu à votre question!!”.
Ce 7 octobre 2023; 40 enfants ont été kidnappés, 13 enfants de moins de 10 ans et 31 adolescents ont été sauvagement assassinés dont certains devant les yeux de leurs frères et soeurs.
Le film sur les horreurs commises ce jour là, était projeté aujourd’hui a l’ONU en présence de Hassan Youssef, le fils d’un des fondateurs du Hamas qui n’a eu de cesse d’alerter sur la cruauté de ce mouvement. Le secrétaire general de l’ONU n’était pas présent, il a évoqué un conflit dans son emploi du temps , une bien belle preuve de son engagement pour la cause des enfants, ou serait ce uniquement parce que ceux la sont israéliens …?
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In short… the news that struck me today.
Two Hamas terrorists who participated in the October 7 massacres were found in a Bedouin village in southern Israel. They spent more than a month in complete freedom.
The Houthis of Yemen took control by force of a cargo liner the Galaxy Leader, which they thought was under Israeli control.
Hezbollah, continues to fire rockets from southern Lebanon, one of which landed on an army base, fortunately no casualties, if not the escalation would be accelerated very significantly.
And what more can be said today, about the negotiations concerning the hostages; yesterday we were talking about a ceasefire which I didn’t want to talk about because “we” say that… “we” are talking about…, there is only one thing that is certain, that is is that “we” don’t know anything. There are those who speak, those who decide and those who know, in this case, retired General Nitzan Alon and Dany Barnea head of Mossad, they are the only negotiators on the Israeli side and they will not say anything until it’s made official. We must realize the torture that the families of the hostages are experiencing when hearing announcements in the press . It is a psychological war that Hamas is waging against us knowing that we are all emotionally on a roller coaster.
Israel’s position is clear, all the 40 children and all the 13 mothers must be released, only Hamas does not even know where all the hostages are, given that other groups like jihad Islamic as well as ordinary civilians participated in the roundup. To be able to negotiate you need at least a basis. According to Israeli intelligence, Hamas has not located all the hostages yet and does not even have a complete list. Negotiations are obviously very complicated and will take time, assuming the hostages are alive how much longer will they be able to last?
And since today is International Children’s Day, I wanted to describe to you what some of the children of Israel are experiencing right now.
The county where I live, is made up of agricultural villages, Moshavim and Kibbutzim. The children from these different villages all go to the same school, the county or region, is responsible for the school transport service. One of our kibbutzim, the one where the middle school and high school are located, welcomes survivors of kibbutz Kfar Aza.
Many of us in the Moshav, including some of my neighbors, are extremely mobilized to help them, taking responsibility for collecting everything they might need. When school started again (only a few days a week), I asked my daughter if she had children from Kfar Aza in her class, she told me no. Since then, I ask her regularly, especially since she has class every day and her answer is the same: “no mom, there are no children from Kfar Aza in the whole school”. I was quite surprised, I thought it would help them to get back into a certain routine, so stupidly, I told myself that it was surely due to an administrative problem, a slowness of the system to organize their integration into the school.
Then the mothers of Kfar Aza were interviewed on TV and the journalist asked them the exact same question that I was asking myself: “How is it that your children have not yet returned to school anymore? ‘a month later? Do you need help? Are there organizational problems with the Ministry of Education? And the mothers’ response was scathingly true: “What? Do you think our children can simply return to school as if life had returned to normal? Life is anything but normal for our children; they were plunged into a nightmare on October 7 from which they have not yet completely emerged; they were kicked out of their homes barefoot and in pyjamas; they left behind them loved ones, whom they saw dead, shot in cold blood, slaughtered or burned alive and some of their friends were kidnapped.” “Our children have left their “normal” lives behind and there is nothing normal about what they are experiencing now.” “Our children are afraid of being apart from the only parent they have left, they are afraid of going away from us even for half an hour.” “Do you realize that they are afraid to even leave the lobby of the hotel in which we have been staying for a month!! and you ask me why we don’t send our children to the ‘school?? I hope I answered your question!!”
This October 7; 40 children were kidnapped, 13 children under the age of 10 and 31 adolescents were brutally murdered, some of them in front of the eyes of their brothers and sisters.
The film on the horrors committed that day was screened today at the UN in the presence of Hassan Youssef, the son of one of the founders of Hamas who has constantly warned of the cruelty of this movement. The UN Secretary General was not present, he mentioned a conflict in his schedule, a great proof of his commitment to the cause of children or could it be just because they are Israelis…?
How does anyone recover from true horror?