Alors nous y sommes, nos ennemis en rêvaient et l’Afrique du Sud le leur a donné. Israël, dans le rôle de l’accusé, servi sur un plateau d’argent à la vindicte populaire onusienne.
Aujourd’hui ce tenait à La Haye, le premier jour du procès de la honte intenté contre Israël devant la CIJ.
L’Afrique du Sud a sorti le grand jeu, en y envoyant de bons juristes, spécialisés en Droit International et qui ont instruit leur dossier en apprenant l’Histoire sur Tik Tok.
Ils espèrent sûrement gagner leur heure de gloire sur le dos d’Israël, en devenant l’avocat de “la veuve et l’orphelin”, sans préciser une seule fois si le mari de la veuve et le papa de l’orphelin étaient terroristes du Hamas.
Ils ont eu 3 heures devant les juges de la cour internationale de justice pour plaider leur cause et utilser les mêmes éléments de langage qui sont repris depuis des années par la propagande contre Israël. Ils ont construit leurs accusations sur des faits biaisés, des contre vérités et des mensonges par omission.
Demain l’Etat Israël, représenté par le plus senior de nos juges, Aaron Barak, n’aura aucune difficulté pour démonter ces accusations les unes après les autres, mais le verdict n’est pas gagné pour autant.
Car il s’agit avant tout d’un procès politique contre l’Etat d’Israël. Il suffit de connaître la nationalité des juges qui y siègent pour deviner quelle sera leur position. C’est un peu l’Eurovision avant l’heure..,
Les familles des otages israéliens voulaient manifester sobrement devant la Cour de Justice, leur rassemblement a été interdit pour ne pas influencer les juges; tout comme l’affichage de photos.
Ordre a été donné au encarts publicitaires des principales villes des Pays Bas, de refuser de louer leurs emplacements s’ils seront utilisés pour afficher des posters des otages.
En revanche des manifestations pro palestiniennes bien bruyantes ont été autorisées et par chance, on a pu entendre leur fameux cri du coeur “De la rivière à la mer, la Palestine sera libre” scandé à de très nombreuses reprises, (slogan qui sonne beaucoup moins bien en français…). Et qui est accusé d’intention génocidaire? Israël bien entendu.
Pendant que cette farce odieuse prend place à La Haye , le deuil et la guerre suivent leur cours en Israël. On est encore touché par des histoires de vies brisées. Des enfants qui se remettent très difficilement du traumatisme d’avoir vu un des ses parents assassinés, torturés, mutilés devant leurs yeux.
Certains enfants ne sont pas sortis de leur chambre depuis des mois. Une maman raconte que sa petite fille n’ose pas quitter la chambre d’hôtel dans laquelle ils sont hébergés depuis le 7oct, même pas pour les repas.
Elle raconte aussi que sa fille ne veut mettre comme seul habit que le pyjama qu’elle portait lorsque son père a été tué. Elle ne veut ni l’enlever, ni le laver car elle y sent encore l’odeur de son père; quand sa mère insiste pour qu’elle mette autres choses, elle le range dans le coffre fort de leur chambre d’hôtel.
Cette semaine, ils ont enfin déménagé avec la communauté du Kibboutz Réim dans une residence dont la construction vient de s’achever dans le centre de Tel-Aviv. Sa mère espère que ce changement l’aidera à retrouver une certaine confiance qui l’encouragera à reprendre l’école.
Je finirais ce soir par un signe clair, donné par le porte parole de l’armée, Daniel Hagari . Il a annoncé qu’il ne parlera plus systématiquement tous les soirs, comme il l’a fait jusque là. “On oublie pas, on ne pardonne pas, mais la vie doit reprendre un cours normal”.
Pour des milliers d’enfants et de familles, rien ne sera plus jamais normal. Il y aura un avant et un après le 7 octobre. Pour nous tous, en fait, rien ne sera plus pareil sauf pour ceux qui nous haïssent, pour eux rien n’a changé, la preuve avec cet odieux procès.
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So here we are, our enemies dreamed of it and South Africa gave it to them. Israel, in the role of the accused, served on a silver platter to popular UN vindictiveness.
Today was, the first day of the shame trial brought against Israel before the ICJ.
South Africa pulled out all the stops, sending good lawyers there, specialized in International Law and who investigated their case by learning History on Tik Tok.
They surely hope to gain their hour of glory at the expense of Israel, by becoming the advocate of “the widow and the orphan”, without once specifying whether the widow’s husband and the orphan’s father were terrorists. of Hamas.
They had 3 hours before the judges of the International Court of Justice to plead their case and use the same elements of language that have been used for years by propaganda against Israel. They built their accusations on biased facts, untruths and lies by omission.
Tomorrow the State of Israel, represented by the most senior of our judges, Aaron Barak, will have no difficulty in dismantling these accusations one after the other, but the verdict is not yet won.
The reason is simple, it is above all, a political trial against the State of Israel. It is enough to know the nationality of the judges who sit there to guess what their position will be.
The families of the Israeli hostages wanted to demonstrate quietly in front of the Court of Justice, their gathering was banned so as not to influence the judges; bannes as well, the photos of the hostages.
Orders have been given to advertising inserts in the main cities of the Netherlands to refuse to rent their locations if they will be used to display posters of the hostages.
On the other hand, very noisy pro-Palestinian demonstrations were authorized and fortunately, we were able to hear their famous cry from the heart “From the river to the sea, Palestine will be free” chanted many times, (a slogan which sounds much better in English then in French…). And who is accused of genocidal intent? Israel of course.
While this heinous farce takes place in The Hague, mourning and war continue in Israel. We are still touched by stories of broken lives. Children who have great difficulty recovering from the trauma of having seen one of their parents murdered, tortured, mutilated before their eyes. Some children have not left their rooms for months. A mother says that her daughter does not dare leave the hotel room in which they have been staying since October 7, not even for meals.
She also says that her child only wants to wear the pyjamas she was wearing when her father was killed. She doesn’t want to take it off or wash it because she still smells her father’s scent on it; when her mother wants her her to wear something else, she puts it in the safe in their hotel room. This week, they finally moved with the community of Kibbutz Reim to a residence whose construction has just been completed in the center of Tel Aviv. Her mother hopes this change will help her regain the confidence needed to return to school.
I will end this evening with a new turn, given by the army spokesperson, Daniel Hagari. He announced that he will no longer speak systematically every evening, as he has done until now. “We don’t forget, we don’t forgive, but life must return to normal.” For thousands of children and families, nothing will ever be normal again. There will be a before and after October 7. For all of us, in fact, nothing will be the same again except for those who hate us, for them nothing has changed. We see an illustration today with the South African legal team in the Netherlands.